Tuesday 22 March 2016

Book tip!


Contents


Dans la société byzantine, éminemment chrétienne, les évêques jouent un rôle qui dépasse de
loin celui qu’on leur assigne aujourd’hui, avant tout celui de pasteur du troupeau. Personnages
publics, ils se sont imposés comme une nouvelle catégorie sociale au service de l’État. Pour écrire l’histoire du corps épiscopal à l’époque mésobyzantine (viiie-xie siècle), l’auteur a dépouillé une très large palette de sources de tous ordres, depuis les récits hagiographiques et les chroniques jusqu’aux sceaux, en passant par les Notitiæ Episcopatuum.

Cette brillante étude réussit à se placer du point de vue des évêques, et notamment des
évêques de la base, les plus difficiles à cerner car les sources constantinopolitaines les négligent; mais l’existence de sources hagiographiques, présentant la vie dans des cités parfois secondaires, y aide grandement. Il s’agit donc ici d’une histoire byzantine vue avant tout de province, ce qui n’est pas fréquent. À l’étude d’un corps social, les évêques, dont nous pouvons suivre la carrière, depuis l’enseignement reçu, sans doute plus largement répandu en province que nous ne l’avions longtemps cru, jusqu’à la mort, s’ajoute la description minutieuse de l’action de l’évêque dans son évêché, au milieu de son territoire, de son clergé et de ses fidèles. Relais des volontés impériale et patriarcale dans les provinces de l’Empire, l’évêque tente, dans un contexte de compétition avec les autorités locales, d’imposer son propre pouvoir, dans ses aspects spatiaux, sociaux, religieux et symboliques.

Relais des volontés impériale et patriarcale dans les provinces de l'Empire, l'évêque tente, dans un contexte de compétition avec les autorités locales, d'imposer son propre pouvoir, dans ses aspects spatiaux, sociaux, religieux et symboliques.

Sunday 20 March 2016

New Book!

John Haldon, The Empire That Would Not Die: The Paradox of Eastern Roman Survival, 640–740, Cambridge, MA: Harvard Univ. Press 2016,  432pp.

Contents
The eastern Roman Empire was the largest state in western Eurasia in the sixth century. Only a century later, it was a fraction of its former size. Surrounded by enemies, ravaged by warfare and disease, the empire seemed destined to collapse. Yet it did not die. In this holistic analysis, John Haldon elucidates the factors that allowed the eastern Roman Empire to survive against all odds into the eighth century.

By 700 CE the empire had lost three-quarters of its territory to the Islamic caliphate. But the rugged geography of its remaining territories in Anatolia and the Aegean was strategically advantageous, preventing enemies from permanently occupying imperial towns and cities while leaving them vulnerable to Roman counterattacks. The more the empire shrank, the more it became centered around the capital of Constantinople, whose ability to withstand siege after siege proved decisive. Changes in climate also played a role, permitting shifts in agricultural production that benefitted the imperial economy.

At the same time, the crisis confronting the empire forced the imperial court, the provincial ruling classes, and the church closer together. State and church together embodied a sacralized empire that held the emperor, not the patriarch, as Christendom’s symbolic head. Despite its territorial losses, the empire suffered no serious political rupture. What remained became the heartland of a medieval Christian Roman state, with a powerful political theology that predicted the emperor would eventually prevail against God’s enemies and establish Orthodox Christianity’s world dominion.



Identities and Ideologies in the Medieval East Roman World , edited by Yannis Stouraitis, Edinburgh Byzantine Studies (Edinburgh: Edinburgh ...